Film The Crow

 

 The Crow est un film américain réalisé par Alex Proyas, sorti en 1994.

Adaptation cinématographique de la bande dessinée "The Crow" de James O'Barr parue en 1989.

genre : fantastique 

 

 

L'histoire

Le 30 octobre, la veille d'Halloween, Éric Draven, un jeune guitariste de rock, et sa compagne Shelly Webster sont sauvagement assassinés la veille de leur mariage, par un gang de criminels conduit par T-Bird. Éric assiste au viol et au meurtre de sa fiancée avant d’être assassiné à son tour, projeté hors de la fenêtre.

Un an plus tard, Éric et Shelly sont enterrés côte à côte. Leur amie, la jeune Sarah, leur dépose des fleurs. Un corbeau veille… À la nuit tombée, Éric revient d’entre les morts, ressuscité par le mystérieux corbeau, pour accomplir sa vengeance. Perturbé et déboussolé, il est guidé par le corbeau jusqu’à son appartement, abandonné dans l’état qu'il était. Assailli par les souvenirs, les moments de bonheur lui reviennent, ainsi que sa mort et celle de sa bien-aimée. Fou de colère, il se maquille à la façon d’un clown sombre, maquillage appartenant à Shelly, et sort ses vêtements gothiques. Enragé et invincible, il est bien décidé à prendre sa vengeance. Aidé par le corbeau, il traque et tue tous les responsables de la mort de Shelly les uns après les autres. La police, et notamment l’inspecteur qui a enquêté sur leurs morts, est sur ses traces. Éric retrouve également Sarah qu’il protège. Aidé par l’inspecteur, il est bien décidé à réduire à néant le gang qui dirige la ville. Cependant ces derniers ont compris le lien entre le corbeau et Éric. Alors que ce dernier a fait un véritable massacre, il est blessé et le lien avec le corbeau se rompt. L’inspecteur étant blessé et Sarah en danger, Éric n'abandonne pas, il se sert des moments de souffrance de Shelly, captés à travers l’inspecteur qui est resté à son chevet, pour désorienter son adversaire.

Une fois sa vengeance accomplie, la jeune Sarah comprend qu’Éric ne reviendra plus...Portant la bague de Shelly, elle n’oubliera jamais la légende du corbeau, car l’amour véritable est éternel.

 

 

Distribution

 Brandon Lee : Eric Draven / The Crow

Ernie Hudson : Le sergent Albrecht

Michael Wincott : Top Dollar

Tony Todd : Grange

Rochelle Davis : Sarah

Bai Ling : Myca

Jon Polito : Gideon

David Patrick Kelly : T-Bird

Michael Massee : Funboy

Marco Rodríguez : L'inspecteur Torres

Laurence Mason : Tin Tin

Angel David : Skank

Anna Levine : Darla

Sofia Shinas : Shelly Webster

Bill Raymond : Mickey

 

 

 Infos (sources Wikipédia)

Le film s’inspire de la série de comics "The Crow" créée par James O'Barr. Elle met en scène un couple séparé par la mort. L’un d’eux revient, aidé par un corbeau aux pouvoirs mystiques, pour se venger. L'auteur a utilisé cette histoire pour évacuer sa colère contre le destin (un chauffard ivre a tué sa fiancée en perdant le contrôle de son véhicule à Detroit) en s’inspirant de l’imagerie gothique et de groupes de rock. Son œuvre est d’une noirceur vertigineuse et totalement dépourvue d’humour, c’est un monde oppressant et violent.

Le maquillage du héros est directement inspiré de celui du chanteur de rock Alice Cooper.

À l’origine, les producteurs voulaient transformer le film en comédie musicale avec Michael Jackson dans le premier rôle. C’est grâce à Brandon Lee et Alex Proyas que le film correspond au concept de la BD.

Le poème qu'Eric Draven cite avec inexactitude quand il fait irruption dans le magasin de Gideon est "Le Corbeau"  d'Edgar Allan Poe.

Dans le nom de famille d'Eric Draven, se trouve le mot anglais "raven" qui signifie "corbeau".

Brandon Lee aurait souhaité tourner le film en noir et blanc car il trouvait le noir & blanc magnifique.

 

 

Esthétique du film 

L’esthétique du film est très fidèle à la bande dessinée. La mise en images, éclatée à souhait, avait pour but de retrouver le découpage et d’entraîner les personnages dans un univers extrême, sophistiqué, romantique et porteur d’une certaine modernité dont la musique rock est le reflet.

De plus, Brandon Lee ayant été tué accidentellement lors du tournage du plan de la mort du personnage qu’il incarne, il a fallu lui substituer, pour toute une partie du film, une doublure, des créations synthétiques et des trucages en tous genres. L’image a ainsi été retravaillée à outrance (et fort brillamment parfois, au point de faire croire que certains plans avaient été tournés par Brandon Lee) ce qui ne fait que renforcer la fragmentation plastique du film et sa dissolution.

La mise en scène repose sur cette idée d’une ville en noir et blanc où il pleut tout le temps et où les seules couleurs admises sont celles du sang et du feu. La photographie très contrastée accentue encore la dureté de l’atmosphère, plombée par une musique qui rassemble tout ce qu’il y a de plus représentatif en matière de rock torturé. La mise en scène dynamique et stylisée est particulièrement réussies dans les plongées sur la ville vues par "le corbeau", et plus généralement, dans toutes les poursuites et combats impliquant des incrustations d’acteurs. L’effet d’ensemble est spectaculaire et le film donne l’impression d’avoir coûté trois fois ce qu’il a coûté en réalité. Mais on n’oubliera pas que c’est la même exigence d’économie qui, d’un côté, a agi comme un formidable stimulant créatif, et, de l’autre a créé les conditions aboutissant à la mort de l’acteur principal.

Le film s’inscrit dans le mouvement gothique par son esthétique sombre et son romantisme. Il s'enregistre aussi dans le genre dark fantasy ou fantasy noire.

 

 

 

 

 

 

 

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Un beau film malgré son histoire triste et sombre. Brandon Lee est convaincant et émouvant dans le rôle de ce musicien avide de vengeance contre ceux qui ont tué sa fiancée.

Mon mari et moi avons ce film en DVD. C'est une des meilleures versions de "The Crow" parmi d'autres films qui sont sortis. J'adore également la série télévisée "The Crow - Stairway to Heaven" avec Mark Dacascos (22 épisodes de 1998 à 1999).

L'amour véritable est éternel...