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Par FlorenceMarquise le 17 Juin 2019 à 00:00
texte : Florence Marquise - 02 juin 2006
La lune pâle et ronde éclaire le cimetière
Depuis longtemps, le silence s'est emparé de ce lieu désert.
Malgré tout, des défunts reposent ici
Dans cet endroit campagnard
Eloigné de tout regard
Comme s'il était maudit.
Le fantômes quittent alors leurs tombes
Leurs âmes en peine errent jour et nuit, moribondes,
Cherchant la présence de quelques mortels
Pour apaiser leur solitude cruelle.
La mort leur a ôté toute vie charnelle
Pauvres âmes en peine
Elles pleurent des larmes de douleur
De n'avoir point de visiteurs
Elles hanteront donc pour l'éternité
Ce cimetière trop rarement fréquenté.
Elles ne voient aucun humain
Se recueillir sur leurs tombes, en vain.
C'est comme si les vivants avaient omit le vécu
Des pauvres êtres que, jadis, ils avaient connu.
Mais comment se rappeler l'existence
De ce cimetière trop éloigné
Personne ne s'arrête jamais
Dans ce lieu d'ombre et de souffrance.
On entend seulement le murmure du vent
La pluie ou le tonnerre qui résonne
Même le chant des oiseaux, monotone,
Ne peut apaiser ces âmes que personne n'entend.
Un beau jour, apparurent des fées aux ailes bleutées
Elles parsemèrent de lumière argentée
Ce petit cimetière abandonné
Qui, soudain, retrouva sa clarté et sa beauté.
C'est alors qu'entrèrent des mortels, enfin !
Ils découvrirent l'existence de cet endroit merveilleux
Et pleurèrent leurs chers défunts
Trop longtemps oubliés et malheureux.
Les âmes remercièrent les petites fées
Puis retournèrent dans leurs caveaux anciens
Où ils pouvaient goûter le repos, enfin,
Apaisés par la bonté de l'humanité.
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